L’époque moderne
Les endoprothèses imprégnées de médicaments , fenestrées ou branchées
Les techniques endovasculaires connaissent un développement majeure mais ne permettent pas de traiter les lésions les plus sévères et sont souvent associées à une fiabilité moindre dans le temps. Les progrès technologiques actuels visent à réduire ces inconvénients en développant des endoprothèses imprégnées de médicament (apparues en 2002) dans le but de réduire les réactions inflammatoires liées à leur implantation et source d’obstruction artérielle secondaire. De la même façon, les endoprothèses fenestrées et/ou branchées permettent le traitement d’anévrisme de l’aorte étendue à des branches artérielles alimentant les reins ou les intestins.
Ces nouvelles technologies, comme les anciennes techniques, nécessitent une évaluation rigoureuse afin d’établir leurs bénéfices réels pour le patient et le coût pour la société. Elles doivent, par ailleurs, être enseignées pour permettre au plus grand nombre d’en bénéficier. Pour atteindre ces différents objectifs d’évaluation et d’enseignement, la Société de Chirurgie Vasculaire de langue française, joue un rôle central dans notre pays.
L’organisation actuelle de la chirurgie vasculaire en France fait l’objet d’autres articles, disponibles sur notre site internet, www.vasculaire.com. :
- Organisation de la chirurgie vasculaire en France,
- Histoire de la Société de Chirurgie Vasculaire,
- Comment devient-on chirurgien vasculaire ?
La chirurgie laparoscopique
Réduire l’agression chirurgicale sans perdre la qualité du geste opératoire, tel est le but de cette nouvelle instrumentation qui consiste à introduire une caméra dans le ventre ou le thorax d’un patient, à travers un orifice d’un centimètre de diamètre, et ainsi d’éviter de larges incisions. Ces techniques, initialement développées en chirurgies digestive et gynécologique, ont ensuite été adaptées à la chirurgie de l’aorte par Yves-Marie Dion (Québec), qui réalise en 1993, le premier pontage aorto-bifémoral laparaoscopique, après de nombreuses études animales.
Le développement actuel du robot, qui simplifie une gestuelle opératoire difficile, et d’une instrumentation spécifique, qui vise à faciliter les sutures sur l’aorte, sont les enjeux actuels de ces techniques mini-invasives.